Jericoacoara vu par Jean-Paul Delfino
Loin des pôles touristiques traditionnels du Brésil, le nom de Jericoacoara ne parle généralement pas aux personnes désireuses de mieux connaître le Pais Tropical. Hormis quelques passionnés, il n’y a souvent en fait que les surfeurs qui, à l’énoncé de ce mot seul, se mettent à rêver. Car Jericoacoara, c’est avant tout, pour eux, l’un des spots les plus mythiques au monde. Le long d’une plage qui s’étend à perte de vue, à trois cents kilomètres à l’Ouest de Fortaleza, des vagues formant de véritables murs d’eau cristalline forgent encore le paysage, battant régulièrement le rivage, transformant les Icare d’un nouveau style en direction du soleil. Outre le sable blanc, on trouve aussi à Jericoacoara toutes les raisons qui ont fait que le journal du Huffington Post a classé le site, en 2014, comme étant celui qui offrait l’une des quatre plus belles plages du monde. Pour mieux souligner la douceur des dunes, des éperons rocheux viennent en effet rythmer le paysage et, de temps à autre, une bande de végétation d’un vert profond vient marquer la séparation entre le bleu azur de l’océan et le sable. A marée basse, les embarcations traditionnelles des pêcheurs, les jangadas, se reposent sur leur flanc tandis que, de loin en loin, des miroirs d’eau salée reflètent un soleil généreux. Au sein du parc national portant le même nom, et dont les 8 500 hectares s’étendent sur les villes de Jijoca de Jericoacoara, de Cruz et de Camocim, des promenades vous mènent vers des merveilles naturelles telles que la Pedra Furada, Serrote ou l’Arvore de Preguiça. Toutefois, malgré la majesté des formations rocheuses, le plus beau spectacle à découvrir reste aussi le plus simple. Pour y assister, il vous suffit de vous asseoir, de préférence à flanc de dunes, et de regarder droit devant vous. A l’heure où le crépuscule chasse le jour et prépare l’entrée en scène de la nuit, les lagunes environnantes jouent les coquettes. Le soleil disparaissant à l’horizon les teintes de nuances où le rouge vif le dispute à l’orange, au jaune, au vert et, encore et toujours, au bleu indigo de l’océan.
Texte : © Jean-Paul Delfino (texte protégé par la loi sur les Copyrights en vigueur)
Notre description de Jericoacoara est sur cette page : https://terra-nordeste.com/destination/jericoacoara/
Les autres textes de Jean-Paul Delfino sont accessibles ici : Carnets de voyage – Jean-Paul Delfino
Jean-Paul Delfino est un écrivain et scénariste français. Passionné par le Brésil et sa musique, il se consacre notamment à la publication d’une grande fresque romanesque intitulée « Suite brésilienne », qui compte à ce jour 8 volumes, et qui retrace la grande histoire du Brésil sur plus de trois siècles.
Page Facebook de l’auteur (d’où est tirée cette présentation) : facebook.com/pg/jeanpauldelfinoromancier
Page wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Delfino